Chanson pour l’Auvergnat – Georges Brassens

La Chanson pour l’Auvergnat est une chanson de Georges Brassens parue dans son troisième album Les Sabots d’Hélène, en 1954. Elle a été enregistrée le 28 octobre 1954 et figure dans une anthologie publiée aux Éditions Seghers dans la collection Poètes d’aujourd’hui.
Ce texte, écrit, mis en musique et chanté par l’artiste fonctionne comme un apologue, plus précisément comme une fable, moderne dans la mesure où il en renouvelle l’esprit et la forme.
Selon certaines sources, la chanson aurait été inspiré par « l’insurrection de la bonté », un appel passé par l’Abbé Pierre pendant l’hiver 1954 pour aider les sans-abris. Néanmoins, cette hypothèse ne semble s’appuyer sur aucun document précis. Selon Jacques Vassal, biographe de Georges Brassens, le chanteur n’a jamais rencontré l’Abbé Pierre.
Partition pour piano
Vendue par
NOVISCORE
Fichier midi

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Version originale
Paroles
Elle est à toi, cette chanson,
Toi, l’Auvergnat qui, sans façon,
M’as donné quatre bouts de bois
Quand, dans ma vie, il faisait froid,
Toi qui m’as donné du feu quand
Les croquantes et les croquants,
Tous les gens bien intentionnés,
M’avaient fermé la porte au nez…
Ce n’était rien qu’un feu de bois,
Mais il m’avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encor’
A la manièr’ d’un feu de joi’.
Toi, l’Auvergnat quand tu mourras,
Quand le croqu’-mort t’emportera,
Qu’il te conduise, à travers ciel,
Au Père éternel.
Elle est à toi, cette chanson,
Toi, l’hôtesse qui, sans façon,
M’as donné quatre bouts de pain
Quand dans ma vie il faisait faim,
Toi qui m’ouvris ta huche quand
Les croquantes et les croquants,
Tous les gens bien intentionnés,
S’amusaient à me voir jeûner…
Ce n’était rien qu’un peu de pain,
Mais il m’avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encor’
A la manièr’ d’un grand festin.
Toi l’hôtesse quand tu mourras,
Quand le croqu’-mort t’emportera,
Qu’il te conduise à travers ciel,
Au Père éternel.
Elle est à toi cette chanson,
Toi, l’Etranger qui, sans façon,
D’un air malheureux m’as souri
Lorsque les gendarmes m’ont pris,
Toi qui n’as pas applaudi quand
Les croquantes et les croquants,
Tous les gens bien intentionnés,
Riaient de me voir emmené…
Ce n’était rien qu’un peu de miel,
Mais il m’avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encore
A la manièr’ d’un grand soleil.
Toi l’Etranger quand tu mourras,
Quand le croqu’-mort t’emportera,
Qu’il te conduise, à travers ciel,
Au Père éternel.

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